Georges Seguy

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Georges Seguy en octobre 1945 pour l’inauguration de la plaque sur la façade de l’imprimerie, rue Croix-Baragnon. © Institut d’histoire sociale de la CGT

Georges Séguy en octobre 1945 pour l’inauguration de la plaque sur la façade de l’imprimerie, rue Croix-Baragnon.
© Institut d’histoire sociale de la CGT

Georges SEGUY

1927-2016

 

Proche des Jeunesses communistes, Georges Séguy, 15 ans, entre en contact avec les F.T.P.F. par l’intermédiaire de son ami, Jean Bertrand.

Il est embauché à l’imprimerie d’Henri LION en novembre 1942 comme apprenti conducteur-typographe. Il devient rapidement agent de liaison auprès des différentes organisations de la Résistance utilisant les services de l’imprimerie d’Henri Lion. Il est chargé d’imprimer des tracts et des textes clandestins et effectue des « livraisons » à bicyclette dans les rues de Toulouse.

Suite à une trahison, la Gestapo procède à l’arrestation de l’ensemble du personnel de l’imprimerie Lion. Georges Séguy est arrêté alors qu’il est en train d’imprimer un journal clandestin.

Henri lion est torturé par la Gestapo rue Maignac et ramené dans la cellule où se trouve Georges Séguy « Henri Lion est déposé presque inanimé sur la couche restée libre. Il se trouve dans un état plus que pitoyable, le corps couvert d’hématomes, les bras et les mains maculés de sang ». Séguy est interrogé le lendemain matin mais feint de ne rien savoir. Ils sont internés à la prison st Michel pendant deux semaines avant d’être déportés via Compiègne vers les camps de Mauthausen et de Ravensbrück en mars 1944.

 

Georges Séguy est évacué le 28 avril 1945 par la Croix Rouge dans un convoi venu récupérer les détenues françaises de Ravensbrück puis les Français de Mauthausen. Il est conduit dans un centre de secours suisse à Annemasse. Le camp de Mauthausen est libéré par les troupes américaines le 5 mai 1945.

Georges Séguy fut l’un des rares rescapés de « l’affaire Lion ».

Georges Seguy, 81ans, ancien secretaire general de la CGT de 1967 a 1982, lors de la fete des 40 ans de lutte syndicale a Colomiers, pres de Toulouse sa ville natale. Colomiers , Georges Séguy ici en 2008. - BORDA/SIPA

Georges Seguy, Colomiers , 2008. – BORDA/SIPA

 

Articles de presse:

L’Humanité, août 2016,  Georges Séguy, le résistant, l’ami, le camarade

Libération, 1995

Le Monde, août 2016