Levés avant le jour. Les Brigades Internationales, de l’Espagne à la Résistance

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Cette exposition rend hommage aux milliers de volontaires partis du monde entier, dont 9 500 Français, majoritairement ouvriers et militants, pour venir en aide à l’Espagne Républicaine et combattre le fascisme.

Du 27 décembre 2016 au 20 janvier 2017 au Musée de la Résistance et de la Déportation de Haute-Garonne

L’exposition itinérante a été élaborée pour le 80ème anniversaire de la création des Brigades internationale par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONAC -VG) et l’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER).

A cette occasion, les Archives départementales de la Haute-Garonne présentent cinq vitrines dont une consacrée à Mendel Marcel Langer et une autre à « l’opération des variétés« .

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Contenu du portefeuille de Marcel Langer lors de son arrestation en février 1943.

Registre d'écrou de la prison Saint-Michel de Toulouse où est mentionné Jacob Insel.

Registre d’écrou de la prison Saint-Michel de Toulouse où est mentionné Jacob Insel.

 

28 décembre 2016 : visite guidée à 15 h au musée de la Résistance

 

Pour en savoir plus sur le contenu de l’exposition : http://www.acer-aver.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=683:leves-avant-le-jour-les-brigades-internationales-de-l-espagne-a-la-resistance&catid=103&Itemid=420

 

les Brigades Internationales, de l’Espagne à la Résistance

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Levés avant le jour : les Brigades Internationales, de l’Espagne à la Résistance

Cette exposition itinérante présente le rôle des Brigades Internationales, volontaires de toutes les nationalités venus défendre la République et combattre le fascisme en Espagne à la fin des années 1930.

Elle fait le lien entre leur engagement en Espagne pour la défense d’idéaux républicains et la lutte des volontaires qui ont ensuite rejoint la France et les maquis de la Résistance.

Elaborée par les services de l’ONACVG et l’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER), cette exposition composée de vingt panneaux rappelle qu’avant la Seconde Guerre mondiale, des hommes et des femmes de tous les pays ont tenté de s’opposer à la progression du fascisme.

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« Levés avant le jour »: les Brigades Internationales, de l’Espagne à la Résistance

Présentation de l’exposition

Cette exposition présente le rôle des Brigades Internationales, volontaires de toutes les nationalités qui sont venus combattre en Espagne pour défendre la République contre la rébellion des généraux, dans la lutte contre le fascisme à la fin des années 1930. Elle fait le lien entre leur engagement en Espagne pour la défense d’idéaux et de valeurs républicains et la lutte des volontaires qui après l’Espagne, rejoignent la France et les maquis de la Résistance.

L’existence et le combat des Brigades Internationales rappellent que dès avant la Seconde Guerre Mondiale, des hommes et des femmes de tous les pays ont tenté de s’opposer à la progression du fascisme.

Cette exposition explique, en rappelant le contexte politique et socio-économique du début des années 1930, la courte existence de la IIe République espagnole et le soulèvement militaire de juillet 1936, les racines de la guerre civile espagnole qui déchira le pays de 1936 à 1939. Encore traumatisées par l’expérience de la Grande Guerre, les démocraties européennes ne s’impliquent que très peu dans ce conflit émergent, contrairement à l’Allemagne et à l’Italie qui approvisionnent en armes et en hommes la rébellion des généraux.

Dès l’été 1936, les premiers volontaires internationaux affluent vers l’Espagne, parmi lesquels des personnalités comme Georges Orwell, André Malraux ou Simone Weil. Formées officiellement par décret le 22 octobre 1936, les Brigades Internationales sont intégrées dans l’armée républicaine en déroute. Elles servent souvent de « troupes de choc » sur le front et leur appui est décisif dans de nombreuses batailles comme la défense de Madrid, la bataille de l’Èbre ou les derniers combats de Catalogne.

Cérémonie d’adieu aux Brigades internationales, Espagne 1938 © Robert Capa

Cérémonie d’adieu aux Brigades internationales, Espagne 1938 © Robert Capa

Néanmoins, leur retrait est annoncé le 21 septembre 1938, alors que la menace hitlérienne se précise à l’est. La guerre d’Espagne se termine avec la chute de Madrid en mars 1939, qui précipite l’exil des derniers volontaires, des réfugiés et de l’armée républicaine vers la France par les Pyrénées. Malgré l’accueil parfois brutal qui leur est réservé, de nombreux brigadistes, Français ou étrangers, s’engagent dans l’armée française ou dans la Résistance. Cependant, en dépit de leur rôle dans la Libération de l’Europe, ils sont souvent mis de côté voire condamnés dans leur pays d’origine et la mémoire de leur combat a longtemps été oubliée. En France, il a fallu attendre 1996 pour que leur soit reconnu le titre d’ancien combattant.

Cette exposition a été réalisée par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre avec l’aide de son comité scientifique. Les auteurs des textes et porteurs du projet sont les membres de l’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER). Son financement a été assuré par l’Œuvre Nationale du Bleuet de France.

Cette exposition est proposée gracieusement en prêt dans les départements suivants (09, 11, 31, 33, 45, 46, 64, 65, 66, 75, 77, 94) par le biais des services départementaux de l’ONACVG. L’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER), représentée par Mme Claire ROL-TANGUY, sa secrétaire générale, a également été dotée de trois exemplaires. À la disposition de tous sur simple demande (préfectures, mairies, établissements scolaires, associations, etc.), elle souhaite rendre hommage au combat précurseur de ces hommes et ces femmes engagés pour défendre les valeurs de liberté et de démocratie.

Inaugurée le 21 juin 2016 aux Invalides dans les salons du Gouverneur militaire de Paris, près de 80 ans après la création des Brigades Internationales, cette exposition est présentée au Musée du général Leclerc de Hautecloque et de la Libération de Paris-Musée Jean Moulin à partir du 28 juin 2016.

Du 28 juin au 31 août 2016

Musée du Général Leclerc de Hauteclocque et de la Libération de Paris – Musée Jean Moulin

23, allée de la 2e D.B. Jardin Atlantique (au dessus de la gare Montparnasse) PARIS

Descriptif de l’exposition

Panneau d’ouverture
Panneau 1 : « Les symboles de l’Espagne républicaine »
Panneau 2 : « La IIe République et le Front Populaire »
Panneau 3 : « L’Europe et le soulèvement militaire de juillet 1936»
Panneau 4 : « Les forces armées en présence »
Panneau 5 : « Les premiers volontaires étrangers »
Panneau 6 : « La formation des Brigades Internationales »
Panneau 7 : « La base des Brigades Internationales à Albacete»
Panneau 8 : « Les batailles des Brigades Internationales »
Panneau 9 : « Les batailles des Brigades Internationales, témoignages »
Panneau 10 : « Le service sanitaire des Brigades Internationales»
Panneau 11 : « La solidarité internationale »
Panneau 12 : « La France, carrefour international de l’aide »
Panneau 13 : « L’engagement intellectuel pour l’Espagne »
Panneau 14 : « La guerre d’Espagne et les médias »
Panneau 15 : « La rencontre avec le peuple espagnol »
Panneau 16 : « La défaite de la République et l’exil »
Panneau 17 : « Les brigadistes dans la Résistance »
Panneau 18 : « Entre silence et oubli, de 1945 à aujourd’hui »
Panneau 19 : « Portraits de brigadistes dans la Résistance »
Panneau 20 : « Paroles de brigadistes »

Panneaux 1 à 3
Ces panneaux sont destinés à présenter au public le contexte politique, économique et social de l’Europe du début des années 1930, en se concentrant sur la situation espagnole et l’avènement de la IIe République en 1931. Le panneau 3 explique les raisons et conséquences du soulèvement militaire des généraux Mola, Sanjurjo et Franco en juillet 1936, qui marque le début de la guerre civile espagnole.

Panneaux 4 à 9
Ces panneaux reviennent sur les différentes étapes de la mobilisation des Brigades Internationales, depuis leur arrivée à l’été 1936, en passant par leur installation sur leur base d’Albacete, jusqu’à leur départ dès la fin de l’année 1938. Ces cinq panneaux évoquent également le volet militaire de la guerre d’Espagne, à savoir les forces en présence, les alliances des belligérants et les batailles dans lesquels ils ont été impliqués. Les deux derniers panneaux permettent de comprendre ce qu’ont vécu les Brigades Internationales au front aux côtés de l’armée républicaine.

Panneaux 10 à 15
Ces panneaux sont plus centrés sur des thématiques précises de l’histoire des Brigades Internationales, notamment l’organisation sanitaire et médicale sur place, les réseaux de solidarité créés afin de soutenir le combat des volontaires et de l’armée républicaine, l’engagement des intellectuels dans le conflit, le rôle des médias et la couverture journalistique des combats. Le panneau 12 éclaire la position centrale de la France dans le réseau d’aide internationale à l’Espagne.

Panneaux 16 & 17
Ces deux panneaux évoquent la fin des combats et le retrait des volontaires brigadistes du territoire espagnol. Le panneau 17 se concentre sur l’engagement résistant de nombreux brigadistes à leur retour d’Espagne et sur le rôle des républicains espagnols exilés dans la libération du territoire national.

Panneaux 18 à 20
Ces panneaux sont destinés à évoquer la mémoire du conflit, l’implication et le rôle joué par les Brigades dans ce dernier. Le panneau 18 évoque le retour du front, et toutes les difficultés qui ont surgi pour ces volontaires souvent poursuivis et condamnés à leur retour pour leur engagement en Espagne. Les panneaux 19 et 20, au travers de portraits et de citations, nous présentent des profils d’hommes et de femmes qui racontent leur expérience et expriment leurs sentiments face à leur engagement passé.