« Mais qui demain se souviendra ? » Le titre de ce poème rédigé par un ancien déporté est également celui choisi pour cette nouvelle exposition présentée dans la cour du Conseil départemental.
« Mieux comprendre notre histoire nous permet de mieux comprendre notre monde d’aujourd’hui »
Comme Marjolaine, ancienne collégienne de Portet-sur-Garonne, ils sont 17 jeunes lauréats haut-garonnais du Concours de la Résistance et de la Déportation à avoir participé, en août 2016, à cette découverte des camps de concentration.
Une expérience unique qui a nourri le travail d’Aurélien Ferreira, photographe du Conseil départemental depuis 2014, qui a accompagné ces jeunes en Allemagne à travers notamment les camps de Buchenwald et de Dora.
« Je ne suis pas doué avec les mots, alors la photo c’est ma façon de témoigner de ce que j’ai vu et ressenti sur place », explique Aurélien Ferreira.
À travers un jeu d’ombres et de lumières, de visages et de paysages, il nous invite à réfléchir sur la transmission de la mémoire. Construit comme le carnet de route d’un voyage suspendu, où l’émotion est palpable sur chaque image, l’exposition « Mais qui demain se souviendra ? » – reprenant le titre d’un poème d’un ancien déporté – est avant tout un appel au vivre-ensemble. Une ode à la vie, après l’horreur.
« Les déportés ont vécu des choses horribles. En prendre conscience nous oblige à relativiser », estime Emeline, élève à Pibrac. Il faut se dire que nous avons de la chance, que la vie est belle ; c’est un message d’espoir qu’il faut garder ! »
Accompagnés de témoignages de jeunes, cette exposition se tient dans la cour du Conseil départemental, à Toulouse, jusqu’au 17 septembre.
Informations pratiques
Cour du Conseil départemental, 1 boulevard de la Marquette à Toulouse.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00, jusqu’au 17 septembre.
Entrée libre et gratuite.