Exposition – Voyage de mémoire « Mais qui demain se souviendra? »

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Photographies d’Aurélien Ferreira

réalisées à l’occasion de la découverte des camps de la mort lors du voyage réalisé en août 2016 par les lauréats du Concours national de la Résistance.

Exposition du 9 mai au 17 septembre 2017 dans la cour du Conseil départemental à Toulouse

 Vernissage le jeudi 1er juin 2017 à 17h30

« Mais qui demain se souviendra ? » Le titre de ce poème rédigé par un ancien déporté est également celui choisi pour cette nouvelle exposition présentée dans la cour du Conseil départemental.

« Mieux comprendre notre histoire nous permet de mieux comprendre notre monde d’aujourd’hui »

 

Comme Marjolaine, ancienne collégienne de Portet-sur-Garonne, ils sont 17 jeunes lauréats haut-garonnais du Concours de la Résistance et de la Déportation à avoir participé, en août 2016, à cette découverte des camps de concentration.

Une expérience unique qui a nourri le travail d’Aurélien Ferreira, photographe du Conseil départemental depuis 2014, qui a accompagné ces jeunes en Allemagne à travers notamment les camps de Buchenwald et de Dora.

 

« Je ne suis pas doué avec les mots, alors la photo c’est ma façon de témoigner de ce que j’ai vu et ressenti sur place », explique Aurélien Ferreira.

À travers un jeu d’ombres et de lumières, de visages et de paysages, il nous invite à réfléchir sur la transmission de la mémoire. Construit comme le carnet de route d’un voyage suspendu, où l’émotion est palpable sur chaque image, l’exposition « Mais qui demain se souviendra ? » – reprenant le titre d’un poème d’un ancien déporté – est avant tout un appel au vivre-ensemble. Une ode à la vie, après l’horreur.

« Les déportés ont vécu des choses horribles. En prendre conscience nous oblige à relativiser », estime Emeline, élève à Pibrac. Il faut se dire que nous avons de la chance, que la vie est belle ; c’est un message d’espoir qu’il faut garder ! »

 

Accompagnés de témoignages de jeunes, cette exposition se tient dans la cour du Conseil départemental, à Toulouse, jusqu’au 17 septembre.


Informations pratiques

Cour du Conseil départemental, 1 boulevard de la Marquette à Toulouse.
Ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 17h00, jusqu’au 17 septembre.
Entrée libre et gratuite.

« Du Récébédou à Auschwitz » : carnets de voyages de déportés

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Travail de Mémoire par les lycéens du lycée professionnel du Mirail et par le lycée Henri Matisse de Cugnaux

Du 10 juin au 1er septembre le Musée de la Mémoire présente deux expositions réalisées par les lycéens

 

« Du Récébédou à Auschwitz » : carnets de voyages de déportés

Par le lycée professionnel du Mirail, Lauréat du Concours National de la Résistance et de la Déportation.
Textes, dessins, poèmes et carnets de voyages fictifs, retraçant la vie de déportés, imaginés et réalisés par des lycéens d’aujourd’hui à partir de témoignages et d’un voyage bouleversant en Pologne.

 

« De la gare de Portet Saint-Simon à Auschwitz : sur les traces de Ruth, Sylvain, Eliane, Suzy et les autres… »

Par le lycée Henri Matisse de Cugnaux, projet retenu par le Mémorial de la Shoah.

Ils étaient 44, âgés de 3 à 17 ans. Ils sont 24, âgés de 17 à 19 ans. Ils étaient 44, ils sont partis, un jour de l’été 42, de la gare de Portet Saint-Simon vers une destination inconnue. Ils sont 24, voisin de cette gare aujourd’hui, passants et voyageurs. Des premiers, nous connaissons désormais les noms. Mais qui étaient-ils ? D’où venaient-ils ?
Les seconds ont mis leurs pas dans ceux des premiers, de la Haute-Garonne à la Pologne, entre septembre 2015 et février 2016.

Libération de la prison Saint-Michel – commémoration

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Prison st Michel Plaque exterieureLa prison Saint-Michel a été libérée au cours de la journée du 19 août 1944 à la faveur du chaos général qui régnait dans la ville abandonnée par les Allemands.

Des prisonniers dans leurs cachots et des familles de résistants ont convaincu les gardiens français d’ouvrir les portes de cette sinistre prison.

La prison Saint-Michel a été un des lieux de répression majeur dans la région des Pyrénées. Toutes celles et tous ceux qui avaient été arrêtés pour des activités de Résistance, du Lot et Garonne aux basses Pyrénées, de l’Aveyron à l’Ariège, étaient directement conduits à Saint-Michel. Ses murs et ses pavés ont vu défiler tous ceux qui étaient bannis par le régime de Vichy et par les nazis: étrangers, Juifs, résistants, communistes, hommes, femmes et parfois même enfants.

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La cour martiale de la milice a jugé et fusillé plusieurs résistants dans cette enceinte. Nombre de patriotes ont été discrètement extraits pour être fusillés par les nazis dans des lieux discrets, comme les forêts de Buzet ou de Bouconne, ou encore à Bordelongue.

De nombreux prisonniers ont été déportés depuis la prison Saint-Michel.

La prison Saint-Michel est un haut-lieu de mémoire de la Résistance et de la Déportation à Toulouse.

Conchita Ramos et Angèle Bettini. Conchita fut arrêtée pour ses activités de résistance puis déportée au camp de Dachau par le convoi du Train fantôme en juillet 1944. Angèle était la plus jeune femme de la prison quand elle a été arrêtée en décembre 1940, elle a ensuite été déportée dans les camps du Récébédou, de Brens et de Gurs.

Conchita Ramos et Angèle Del Rio Bettini en 2010.
Conchita fut arrêtée pour ses activités de résistance puis déportée au camp de Dachau par le convoi du Train fantôme en juillet 1944.
Angèle était la plus jeune femme de la prison quand elle a été arrêtée en décembre 1940, elle a ensuite été internée dans les camps du Récébédou, de Brens et de Gurs.

Jacob Insel Hommage

Jacob Insel 
Collection ADHG
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Jacob Insel (1909-1944)

Cérémonie à 18h place des tiercerettes

Quartier Arnaud Bernard, Toulouse

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Plaque sur la façade de l’immeuble qu’il habitait au 35 rue des tiercerettes

Originaire de Pologne, il rejoint la Palestine en 1930, d’où il est chassé par les Britanniques en 1933. Eternel combattant, Jacob Insel s’engage dans les Brigades internationales au moment de la Guerre d’Espagne.

Evadé du camp du Vernet d’Ariège, Jacon Insel organise aux côtés de Mendel Langer la 35 ème brigade FTP-MOI à Toulouse.

Arrêté en décembre 1943 par la police française, il subit de violents interrogatoires, sans jamais rien avouer. Enfermé sous la fausse identité d’Unserki, à la prison saint-Michel, il est finalement livré aux Allemands pour être déporté.

Il fait partie de ce convoi de 800 déportés parti de Toulouse le 3 juillet 1944, sinistre convoi appelé « Train fantôme ».

Jacob Insel meurt le 19 août 1944 à Pierrelatte sous les balles alliées qui mitraillent le convoi en ignorant qu’il transporte des déportés.