JOURNÉE NATIONALE DE LA RESISTANCE
LA MUNICIPALITÉ DE L’UNION EN PARTENARIAT AVEC LE MÉMORIAL FORAIN FRANÇOIS VERDIER VOUS CONVIE :
16h : Conférence animée par l’historienne Elerika Leroy au cinéma Le Lumière
« La guerre à L’Union, histoire de celles et ceux qui organisèrent la Résistance en gare de Loubers : la 35ème brigade FTP-MOI Marcel Langer. »
Illustrée par les témoignages de ces résistants issus du film de Mosco Boucault « Ni travail, ni famille, ni patrie », cette conférence vous invite à découvrir les membres de la 35ème Brigade, groupe actif de Résistance. Parmi eux Schimmel Gold, alias Charles Michalak, qui préparait dans son atelier les actions contre les Nazis, tout en cultivant son jardin à la gare de Loubers.
18h : Cérémonie d’hommage place San Biagio face à la plaque à la mémoire de la 35ème brigade.
Cette exposition rend hommage aux milliers de volontaires partis du monde entier, dont 9 500 Français, majoritairement ouvriers et militants, pour venir en aide à l’Espagne Républicaine et combattre le fascisme.
Du 27 décembre 2016 au 20 janvier 2017 au Musée de la Résistance et de la Déportation de Haute-Garonne
L’exposition itinérante a été élaborée pour le 80ème anniversaire de la création des Brigades internationale par l’Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre (ONAC -VG) et l’association des Amis des Combattants en Espagne Républicaine (ACER).
A cette occasion, les Archives départementales de la Haute-Garonne présentent cinq vitrines dont une consacrée à Mendel Marcel Langer et une autre à « l’opération des variétés« .
Contenu du portefeuille de Marcel Langer lors de son arrestation en février 1943.
Registre d’écrou de la prison Saint-Michel de Toulouse où est mentionné Jacob Insel.
28 décembre 2016 : visite guidée à 15 h au musée de la Résistance
Pour en savoir plus sur le contenu de l’exposition : http://www.acer-aver.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=683:leves-avant-le-jour-les-brigades-internationales-de-l-espagne-a-la-resistance&catid=103&Itemid=420
Le Carrefour culturel d’Arnaud Bernard à Toulouse organise une rencontre le dimanche 2 octobre à 18h00 sur la place des Tiercerettes sous la forme de « conversation socratique »
Deux spécialistes de l’histoire de la 35ème Brigade FTP-MOI Marcel Langer, Alain Fort et André Magne, responsables de l’Amicale de la 35ème Brigade, seront accompagnés par Elérika Leroy, membre du Mémorial François Verdier.
Etudiant de Rolande Trempé, resté proche, André Magne n’a de cesse depuis de récolter la mémoire de la brigade. Il a recueilli les témoignages de tous ceux qui avaient survécu. André mène un énorme travail de recherches dans tous les centres d’archives.
Alain Fort est passionné depuis des dizaines d’années par l’histoire de la 35ème Brigade. Il a photographié tous les grands moments, récolter les témoignages, les anecdotes, consulter de très nombreuses archives, en particulier auprès de Claude Urman.
L’idée est d’évoquer le parcours exceptionnel de cette brigade composée en majorité d’étrangers traqués, Juifs, communistes, anciens des Brigades internationales, qui a mené une véritable guérilla urbaine à Toulouse.
Démentelée par la police française en avril 1944, une grande partie des membres de la 35ème brigade fut déportée.
La rencontre a lieu à cet endroit, sur la place des Tiercerettes, face à la plaque en mémoire de Jacob Insel, qui habitait au 35 rue d’Embarthe.
Jacob Insel (1909-1944)
Cérémonie à 18h place des tiercerettes
Quartier Arnaud Bernard, Toulouse
Plaque sur la façade de l’immeuble qu’il habitait au 35 rue des tiercerettes
Originaire de Pologne, il rejoint la Palestine en 1930, d’où il est chassé par les Britanniques en 1933. Eternel combattant, Jacob Insel s’engage dans les Brigades internationales au moment de la Guerre d’Espagne.
Evadé du camp du Vernet d’Ariège, Jacon Insel organise aux côtés de Mendel Langer la 35 ème brigade FTP-MOI à Toulouse.
Arrêté en décembre 1943 par la police française, il subit de violents interrogatoires, sans jamais rien avouer. Enfermé sous la fausse identité d’Unserki, à la prison saint-Michel, il est finalement livré aux Allemands pour être déporté.
Il fait partie de ce convoi de 800 déportés parti de Toulouse le 3 juillet 1944, sinistre convoi appelé « Train fantôme ».
Jacob Insel meurt le 19 août 1944 à Pierrelatte sous les balles alliées qui mitraillent le convoi en ignorant qu’il transporte des déportés.