L’engagement des femmes dans la Résistance – conférence et rencontres

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Journée nationale de la Résistance

Dimanche 27 mai 2018 à 15h

L’engagement des femmes  dans la Résistance

 

Alice, Henriette, Jeanne, Augustine, Olga, Rachel, Marie-Louise, Fela, Osna, Simone, Janine, Paulette, Catherine, Odette, Rosine, Angèle, Rolande, Paule, Martine, Ginette, Jeannine, Aline, Frida, Damira… toutes ont combattu avec courage et abnégation. Quelles qu’en soient les raisons, les motivations, les circonstances, les relations, elles se sont engagées dans la Résistance, elles se sont battues contre l’obscurantisme, contre la haine, contre le racisme, pour la liberté, pour l’égalité et dans la fraternité.

Toutes après la guerre ne sont pas allées réclamer pension, reconnaissance et médailles. Beaucoup ont retrouvé un quotidien, souvent désenchanté, en oubliant ces promesses de lendemains qui chantent. La clandestinité leur a permis de connaître l’égalité, l’unité dans la lutte et  les dangers, en prenant les mêmes risques que les hommes. Souvent agents de liaison ou d’infiltration, rares sont celles qui ont pu néanmoins faire partie des « cadres » de la Résistance. Six seulement eurent le fameux titre de « Compagnon de la Libération » (Bertie Albrecht, Laure Diebold, Marie Hackin, Marcelle Henry, Simone Michel-Lévy et Émilienne Moreau-Évrard)

Aussi, cette conférence a pour objectif de rendre hommage à ces femmes courageuses et mettre en lumière quelques parcours de résistantes toulousaines.

Marie-Louise Dissard

Yvonne-Lucienne Curvale

Jeanne Verdier

Ariane Scriabine Fiksman

Paule Raymondis

Damira Titonel et Rosine Bet

Angèle Del Rio Bettini

Conchita Ramos

Rolande Trempé

 

Seront présents pour parler d’elles :

Paule Curvale, Henri Farreny,  Pierre Lasry, André Magne, Edouard Raymondis et Elérika Leroy

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Journée nationale de la Résistance

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Journée nationale de la Résistance

Le 19 juillet 2013, l’Assemblée nationale a adopté, à l’unanimité, une proposition de loi émanant du Sénat instaurant le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance.

Cette journée, dont la date a été choisie en référence à la première réunion du Conseil national de la Résistance (CNR) le 27 mai 1943, fournit l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du CNR.

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Plusieurs hommages au cours de cette journée dédiée à la Résistance:

 

Le matin

 

11h : Préfecture de la Haute-Garonne, place St Etienne, cour intérieure

Hommage à Jean Moulin

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Cour intérieure de la Préfecture de la Haute-Garonne

Préfecture de Chartres, juillet 1940.

Préfecture de Chartres, juillet 1940.

L’après-midi

 

16 h

Cérémonie officielle devant le Monument à la gloire de la Résistance

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Monument de la Résistance entre les allées Frédéric Mistral et Serge Ravanel

17 h

Musée départemental de la Résistance et de la Déportation

22 allée des Demoiselles, Toulouse

 

Présentation du nouvel ouvrage du musée « Liberté, Liberté Chérie » Résister en Haute-Garonne : Engagements, Parcours et Souvenirs

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18h

Ville de L’Union

Place San Biagio dit Callalta

Hommage aux résistants de la 35 ème Brigade FTP MOI Marcel Langer

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Exposition en hommage aux combattants étrangers.

Ils avaient entre 17 et 40 ans. Ils étaient Polonais, Roumains, Hongrois, Italiens, Espagnols ou Français pour quelques-uns d’entre eux. Ils s‘appellaient Mendel, Claude, Jan, Enzo ou Schimmel. Elles s’appellaient Osan, Eugénie, Rosita ou Damira. Elles étaient résistantes sans être citoyennes.Tous avaient en commun d’avoir choisi de défendre la liberté, les libertés.

 

Exposition sur le rôle de la gare de Loubers, atelier-artillerie et centrale de la 35ème brigade FTP MOI d’avril 1943 à mars 1944.

La ville de l’Union rend hommage à ceux qui occupèrent discrètement la gare désaffectée de Loubers, située à L’Union.

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« Charles » Schimmel Gold

Cette gare où habitait « Charles » servait d’atelier pour maquiller et transformer le matériel utilisé pour les actions de guérilla urbaine. La gare de Loubers était également l’abri idéal pour les rencontres clandestines des résistants de la 35ème Brigade FTP-MOI Marcel Langer.

Pour le 27 mai la ville propose une exposition sur les étrangers dans la Résistance (ONAC), des planches de la bande dessinée créée par Alain Grand, à partir des textes de Marc Lévy, fils de Raymond Lévy, résistant de la 35ème Brigade.

La Gare de Loubers, à L'Union Atelier artillerie et centre de la 35ème Brigade FTP-MOI d'avril 1943 à mars 1944. Planche extraite des Enfants de la Liberté, de Marc Lévy et Alain Grand, ed. Castermann.

La Gare de Loubers, à L’Union
Atelier artillerie et centre de la 35ème Brigade FTP-MOI Planche extraite des Enfants de la Liberté, de Marc Lévy et Alain Grand, ed. Castermann.

 

19h

Projection de l’opérette « le Verfügbar aux Enfers » conçue par Germaine Tillion pendant sa captivité au camp de Ravensbrück (Cinéma de l’Union, entrée gratuite)

 

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