Libération de la prison Saint-Michel – commémoration

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Prison st Michel Plaque exterieureLa prison Saint-Michel a été libérée au cours de la journée du 19 août 1944 à la faveur du chaos général qui régnait dans la ville abandonnée par les Allemands.

Des prisonniers dans leurs cachots et des familles de résistants ont convaincu les gardiens français d’ouvrir les portes de cette sinistre prison.

La prison Saint-Michel a été un des lieux de répression majeur dans la région des Pyrénées. Toutes celles et tous ceux qui avaient été arrêtés pour des activités de Résistance, du Lot et Garonne aux basses Pyrénées, de l’Aveyron à l’Ariège, étaient directement conduits à Saint-Michel. Ses murs et ses pavés ont vu défiler tous ceux qui étaient bannis par le régime de Vichy et par les nazis: étrangers, Juifs, résistants, communistes, hommes, femmes et parfois même enfants.

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La cour martiale de la milice a jugé et fusillé plusieurs résistants dans cette enceinte. Nombre de patriotes ont été discrètement extraits pour être fusillés par les nazis dans des lieux discrets, comme les forêts de Buzet ou de Bouconne, ou encore à Bordelongue.

De nombreux prisonniers ont été déportés depuis la prison Saint-Michel.

La prison Saint-Michel est un haut-lieu de mémoire de la Résistance et de la Déportation à Toulouse.

Conchita Ramos et Angèle Bettini. Conchita fut arrêtée pour ses activités de résistance puis déportée au camp de Dachau par le convoi du Train fantôme en juillet 1944. Angèle était la plus jeune femme de la prison quand elle a été arrêtée en décembre 1940, elle a ensuite été déportée dans les camps du Récébédou, de Brens et de Gurs.

Conchita Ramos et Angèle Del Rio Bettini en 2010.
Conchita fut arrêtée pour ses activités de résistance puis déportée au camp de Dachau par le convoi du Train fantôme en juillet 1944.
Angèle était la plus jeune femme de la prison quand elle a été arrêtée en décembre 1940, elle a ensuite été internée dans les camps du Récébédou, de Brens et de Gurs.

Commémoration Libération de Toulouse

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Commémorations du 19 août en divers lieux de Toulouse:

10h45 Pont Raynal

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11h15 Gare Matabiau

Matabiau héros 19 aout 1944

16h30 Rue des Martyrs de la Libération

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17h30 Monument à la gloire de la Résistance

Monument de la Résistance entre les allées Frédéric Mistral et Serge Ravanel

Monument de la Résistance entre les allées Frédéric Mistral et Serge Ravanel

 

 

« Résistantes » par la Compagnie de théâtre C’était demain

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La Compagnie C’était Demain présente la pièce « Résistantes » le 12 février à 20h30 à l’Espace Roguet.

Réservations au 05 62 86 01 67.

La pièce se déroule le 19 août 1944, le jour de la Libération de Toulouse met en scène cinq résistantes Olga, Ambre, Lucienne, Madeleine et Louise, âgées entre 20 et 55 ans.

 

Présentation de la pièce « Résistantes »

le 12 février à 20h30 à l’Espace Roguet. Réservations au 05 62 86 01 67.

Exposition sur la Résistance « Vive la liberté »

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Du 12 au 30 janvier 2016, la médiathèque L’atelier de Pechbonnieu accueille  l’exposition « Vive la Liberté » prêtée par le Conseil départemental de Haute-Garonne.


Cet événement a pour but d’expliquer aujourd’hui comment les Haut-Garonnais ont reconquis leur liberté. Il ne s’agit pas seulement de détailler les combats, les forces en présence et les différentes étapes de cette Libération… Pour mesurer l’ampleur du sacrifice et l’engagement des résistants, il est essentiel de montrer comment, malgré les difficultés liées à la clandestinité et la répression, ces hommes et femmes n’ont jamais abandonné l’idée de construire eux-mêmes, par leur lutte, un avenir meilleur et d’inventer une nouvelle société.

Le vernissage de l’exposition, le samedi 16 janvier sera précédé à 11h d’un débat « La libération de la Haute-Garonne : une nouvelle société pour un nouvel espoir  » par Mr Guillaume AGULLO, directeur du Musée départemental de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne.