Ciné-débat: l’engagement dans la Résistance

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Projection du film documentaire de Jacques Capdecomme « La vie sera belle »
Dominique fils d’une modeste famille Corse arrive de Marseille pendant l’été 1940. Il sera arrêté par la Gestapo le 12 Août
1944, sept jours avant la libération de Toulouse, où il avait rejoint les rangs de la résistance. Soixante-dix ans après, la
rencontre, à Toulouse et dans sa région, avec quelques-uns des résistants qui survécurent à la barbarie nazie, donne toute
sa mesure au sacrifice de leurs frères de combat disparus. Parmi eux,Serge Ravanel, Damira Titonel, Roger Mazelier répondent sur les motivations de l’engagement.

Cette soirée sera suivie d’un débat animé par André Magne, secrétaire de l’amicale de la 35ème brigade FTP-MOI et Jacques Capdecomme, réalisateur du film.

 

Marie-Louise DISSARD, Françoise

Marie-Louise Dissard dite "Françoise"
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« Détournez-vous des basses matérialités.

En vous exaltez le Beau, le Grand, le Vrai.

Chérissez ces biens les plus précieux,

La Liberté, le terroir, la patrie, et l’Humanité même… »

Marie-Louise DISSARD

1881-1957

Au cœur de l’action, Marie-Louise Dissard était l’un des maillons essentiels pour la Résistance et les actions d’évasions. A la tête du réseau Françoise, elle a travaillé aux côtés de nombreuses organisations de Résistance locales et britanniques. L’action de son réseau de passeurs et de filières d’évasion couvrait tout le Sud-Ouest et au-delà.

 

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Marie Louise Dissard voit le jour le 5 novembre 1881, dans une petite maison du vieux Cahors, rue de la Liberté.

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Sa mère, Hélène est modéliste et son père, Guillaume, professeur. Sa mère tient un magasin de mode à Cahors, toutes les élégantes de Lomagne et de Quercy se viennent s’habiller chez elle. Fortune faite, la famille s’éloigne de la ville pour s’installer en Quercy dans une propriété appelée « Terre-Rouge ». Marie-Louise, adolescente insoumise, développe dans l’ennui de la campagne lotoise une imagination débordante et un sens de la provocation accentué.

Jean, son frère cadet s’apprête à entrer dans les ordres. Il est envoyé chez les Jésuites, pour la plus grande joie de ses parents. Marie-Louise, quant à elle, poursuit une scolarité sans éclat mais en manifestant un don certain pour les arts (dessin, peinture, sculpture et couture).

 

Une femme en avance sur son temps

Cependant, Marie-Louise refuse les conventions de son époque et accentue son côté « garçon manqué » pour provoquer ses parents. A 21 ans, elle décide de chercher un emploi et devient maîtresse d’internat à Carcassonne. Elle revient encore de temps à autres chez ses parents, puis de moins en moins.

Marie-Louise trouve un poste à Toulouse et exerce dans les lycées de filles quelques années. En des temps où l’émancipation des femmes ne se fait quasiment que par le mariage, elle insuffle sa soif de liberté et d’indépendance aux jeunes femmes et transforme leur quotidien par sa joie de vivre et sa disponibilité. Après quelques années de service, à 32 ans, elle change de fonction. Elle est nommée inspectrice de couture pour toutes les écoles municipales.

Mais lassée par cette fonction, elle démissionne. Elle achète une petite boutique, rue de la Pomme, qu’elle baptise « A la poupée moderne » ; un «magasin de frivolités féminines », comme on disait à l’époque. Ses talents et son imagination lui procurent rapidement de nombreuses commandes du Théâtre du Capitole. Son magasin ne désemplit pas.

Françoise et son fume-cigarette, Archives départementales de la Haute-Garonne.

Françoise et son fume-cigarette, Archives départementales de la Haute-Garonne.

 

Les jours sombres

En septembre 1939, Marie-Louise Dissard voit son compagnon partir à la guerre. Elle vit maritalement avec un homme depuis des années, le capitaine C. Elle aime avant tout la liberté pour céder aux exigences d’apparence de la bonne société, à commencer par sa propre famille. Tant pis si elle doit renoncer aux réunions  familiales! Son ami est fait prisonnier quelques mois plus tard, abandonné dans les Stalag par une France qui vient de se déshonorer.

Marie-Louise fête ses 59 ans, en ce mois de novembre 1940 lorsque le maréchal Pétain vient à Toulouse pour sa première visite officielle en « zone libre ».

Anti-fasciste et courageuse, elle diffuse les messages d’un homme encore inconnu des Français, invitant à ne pas cesser le combat: le général de Gaulle. D’un naturel enjoué, bavard, exubérant parfois, rigoureux et sévère à la fois, Marie-Louise connaît bien le milieu toulousain et dit haut et fort ce qu’elle pense! Au point que la police française ouvre une enquête sur elle en septembre 1941. Mais le rapport conclut au déséquilibre mental. Marie-Louise Dissard s’évertue à accentuer tous les jours cette réputation pour agir plus tranquillement.

 

« Victoire »

Elle entre en contact avec l’un des premiers groupes de résistance toulousains : le « Réseau Bertaux ». Sous le pseudonyme de «Victoire», elle diffuse des tracts clandestins, récolte des renseignements pour les résistants. Mais la police française démantèle le réseau en décembre 1941. Tous ses membres sont jugés et enfermés « au secret » à la prison militaire de Furgole. « Victoire » se débrouille alors pour ravitailler toutes les semaines ses camarades emprisonnés.

 

Pat O’Leary

Albert Guérisse, officier belge, dit Pat O'Leary (1911-1989), DR

Albert Guérisse, officier belge, dit Pat O’Leary (1911-1989), DR

Au printemps 1942 elle rencontre le Docteur Albert Guérisse alias Pat O’Leary , officier belge, mais officiellement de nationalité canadienne, du moins pour les Allemands. Il est le chef du réseau d’évasion qui porte son nom. Ce réseau est chargé de récupérer les pilotes alliés tombés en territoire occupé.

Pat O’Leary manque de contacts sûrs dans le Sud-ouest. Il comprend rapidement la valeur de Marie-Louise Dissard pour son organisation et lui accorde toute sa confiance.

C’est en juin 1942, qu’elle prend le pseudonyme de «Françoise ». Elle installe le PC du réseau chez elle, rue Paul Mériel et prend en main l’organisation des transits par Toulouse.

Marie-Louise Dissard ne se consacre plus qu’à la gestion et au transfert des combattants alliés évadés, de jour comme de nuit. Elle s’occupe personnellement de la réception, de l’hébergement, du camouflage (c’était une spécialiste du déguisement) et du convoyage des aviateurs anglais ou américains pour les remettre à des passeurs.

 

Le Réseau Françoise (mai 1943 – août 1944)

Emilienne Eychenne

Photo extraite des Pyrénées de la Liberté d’Emilienne Eychenne

À partir de novembre 1942, les Allemands envahissent la zone sud, ce qui complique les activités du réseau. Marie-Louise est sollicitée par les mouvements de Résistance, comme Libération-Sud. Dans les milieux clandestins, sa réputation est déjà très solide.

Agenda FV 1943 Janvier Mars (23) RV ML DISSARD

Agenda de François Verdier mentionnant un rendez-vous avec « Melle Dissard » 12 rue Paul Mériel pour un tracteur…

En mars 1943, à la suite d’une dénonciation d’un agent nommé « Roger le légionnaire », la Gestapo démantèle complètement le réseau Pat O’Leary. Marie-Louise Dissard perd de nouveau tous ses camarades. Albert Guérisse est arrêté dans un bar du centre-ville de Toulouse. Il est torturé, transféré à Marseille puis déporté « Nacht und Nebel » (Camp de Mauthausen Natzweiler-Struthof, puis Dachau jusqu’en mai 1945)

Après avoir sauvé les papiers compromettants, Françoise se réfugie quelques temps dans sa ville natale, Cahors, puis déterminée retourne à Toulouse. Le War Office, persuadé que cette filière d’évasion est anéantie, suspend tous les financements et toutes les opérations.

Françoise ne renonce pas : elle se rend en Suisse pour rencontrer l’ambassadeur britannique et le persuader de reconstituer le réseau d’évasion. Convaincus, les Anglais lui donnent les moyens nécessaires à la mise en place d’un nouveau réseau, homologué sous le nom de « Réseau Françoise » en mai 1943.

L’Oncle François

Télégramme d'Oncle François, Archives départementales de la Haute-Garonne

Télégramme d’Oncle François, Archives départementales de la Haute-Garonne

A partir de ce moment, Françoise reçoit les instructions directement du vice-consul britannique, « l’Oncle François », qui lui envoie les moyens financiers, les renseignements sur les filières à emprunter et les lieux où les « colis » (les combattants) doivent être récupérés et transportés.

Surveillée par la Gestapo, Françoise vit cachée dans des greniers, des garages ou des caves d’où elle dirige les actions. Passée maîtresse dans l’art du déguisement, elle utilise tous les subterfuges pour passer inaperçue et récupérer renseignements et faux papiers. C’est un jour en veuve éplorée, un autre en paysanne, ou en femme excentrique, allant même jusqu’à changer son accent méridional identifié par les Allemands, qu’elle accompagne ses « colis » à travers les rues de Toulouse jusqu’aux quais de la gare Matabiau et même jusqu’en Espagne.

Son tempérament indépendant lui fait néanmoins outrepasser les directives des Britanniques : elle utilise les filières d’évasion pour les résistants français à l’insu des Anglais.

Marie-Louise Dissard et le général De Gaulle après la Libération.

L’efficacité, l’ingéniosité, le courage, la détermination, le dévouement et le sang-froid avec lesquels Marie-Louise Dissard a dirigé son réseau (qui recense 211 membres) ont permis à près de 700 aviateurs alliés et résistants de franchir les Pyrénées.

Pourtant ni son âge, ni sa condition de femme ne la prédisposaient pour prendre en main un tel réseau. Marie-Louise Dissard fut l’une des seules femmes en France à avoir dirigé seule une organisation de la Résistance (la plus célèbre étant Marie-Madeleine Fourcade, chef du réseau Alliance, soutenu également par les Britanniques).

 

Femme d’exception, Marie-Louise Dissard a su montrer son sens profond des valeurs humaines non seulement pendant les années noires mais également à travers son action en faveur de l’apprentissage des jeunes filles. C’est elle qui initie l’idée de créer à Toulouse un centre d’apprentissage féminin, inauguré en 1956, route d’Espagne (aujourd’hui Lycée Françoise, reconstruit à Tournefeuille après l’explosion de l’usine AZF en 2001)

Françoise, dans son bureau à la Libération, Yan

Françoise, dans son bureau à la Libération, ©Yan, Jean Dieuzaide (Archives municipales de Toulouse)

 

 

Distinctions honorifiques:

1946:

Chevalier de la Légion d’honneur

Médaille de la Résistance (avec rosette)

American Medal of Freedom

Officier de l’Ordre de Léopold II

Croix de Guerre belge avec palmes

1947:

Citée Officier honoraire du très excellent Ordre de l’Empire Britannique :Francoise- american medal of freedom

« Mademoiselle Dissard a été l’un des plus brillants, courageux, énergiques parmi tous les membres actifs des évasions. Elle a rendu des services exceptionnels à la cause de la Liberté… »

 

 

40 rue de la Pomme, Toulouse

40 rue de la Pomme, Toulouse

 

En savoir plus :

Le Chemin de la Liberté: route d’évasion en Espagne: http://www.ariege.com/decouvrir-ariege/occupation-et-resistance/chemin-de-la-liberte

Pat O’Leary: https://fr.wikipedia.org/wiki/Albert_Gu%C3%A9risse

 

Textes: Elérika Leroy

Première manifestation de Résistance à Toulouse

Résistance Toulouse
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5 novembre 1940

L’une des premières actions spectaculaires de résistance fut mise au point par des jeunes gens, membres des jeunesses communistes ou sympathisants. L’opération, très ingénieuse, visait à gâcher la première sortie officielle du maréchal Pétain.

 

Archives Institut d'Histoire Sociale de la CGT

Archives Institut d’Histoire Sociale de la CGT

Le 5 novembre 1940, le maréchal Pétain fait sa première visite officielle en zone dite libre depuis l’Armistice et choisit le Sud-Ouest et Toulouse. Le Maréchal est accueilli en « grandes pompes » par les autorités et les personnalités religieuses et politiques de la ville. C’est un événement majeur, les Toulousains sont venus en masse acclamer le « vainqueur de Verdun ».

© Germaine Chaumel

© Germaine Chaumel

« On va gâcher la première visite officielle du maréchal. » Angèle, 18 ans

Un groupe de sept jeunes gens, membres ou sympathisants des Jeunesses communistes, composé d’André Delacourtie, Jean Bertand, Yves Bettini, Marcel Clouet, Robert Caussat, Angèle Del Rio, ainsi qu’Angèle Delacourtie (qui ne figure pas sur la plaque) décide de faire un coup d’éclat pour protester contre la venue de Pétain.

Le groupe monte discrètement un stratagème très ingénieux. Ils élaborent des machines à projeter des tracts, avec un système à retardement, sorte de « tapettes » géantes au système inversé. Jean Bertrand, l’un des auteurs de ce stratagème, avait reproduit un système à retardement qu’il avait vu dans un film russe avant-guerre (Professeur Mamlock) : le déclenchement des tapettes était commandé par le poids de l’eau qui tombait goutte à goutte d’un récipient percé.

Reproduction de la machine utilisée, Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne.

Reproduction de la machine utilisée, Musée de la Résistance nationale, Champigny-sur-Marne.

De petits tracts artisanaux, consciencieusement fabriqués chez Yves Bettini, furent ainsi projetés dans les airs depuis les toits de deux immeubles rue Alsace Lorraine et rue Duranti, laissant ainsi le temps aux jeunes de disparaître dans les rues.
Des centaines de petits tracts s’envolèrent au-dessus de la foule.

Le Maréchal Pétain ne se rendit probablement compte de rien, les préoccupations des Toulousains étaient bien loin de ce qu’évoquait le tract, mais l’action produit néanmoins son effet sur les pouvoirs officiels.

Tract supposé, mais contesté, qui fut diffusé ce jour là. Collection Daniel Latapie

Tract supposé, mais contesté, qui fut diffusé ce jour-là.
Collection Daniel Latapie

 

 

 

Tract trouvé dans le dossier judiciaire d'Yves Bettini, tract saisi chez ses parents. Archives départementales de la Haute-Garonne

Tract trouvé dans le dossier judiciaire d’Yves Bettini, saisi chez ses parents. Archives départementales de la Haute-Garonne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une répression policière hors norme contre les militants communistes

Dépêche de Toulouse, 1er décembre 1940 Collection HIS CGT

Dépêche de Toulouse, 1er décembre 1940
Collection HIS CGT

Le préfet de région Léopold Cheneaux de Leyritz, furieux, donne l’ordre à la police d’organiser une répression sévère contre les militants communistes. Déjà bien identifiés depuis l’interdiction du parti communiste (décret du 26 septembre 1939), la police n’a pas eu beaucoup de difficultés pour identifier les responsables de cette action. Des centaines de procès-verbaux témoignent de la méticulosité de la police pour retrouver les communistes.

Des dizaines de personnes sont interrogées, leurs domiciles perquisitionnés. La famille Bettini et son entourage est la plus touchée. Yves Bettini est interpellé le 14 novembre 1940. Ses parents, Pierre et Maria Bettini sont arrêtés également, la machine et le matériel ayant servi à la fabrication des tracts ont été retrouvés chez eux. Onze personnes furent arrêtées, parmi lesquelles la plupart des jeunes à l’origine de cette action (André et Angèle Delacourtie ont pu échapper à l’arrestation)

 Tribunal militaire de Toulouse

Jugement du Tribunal militaire19 mars 1941, Archives départementales de la Haute-Garonne

Jugement du Tribunal militaire 19 mars 1941, Archives départementales de la Haute-Garonne

 

JUGEMENT TRIB MILITAIRE MARS 1941 (8)

Si la mention « République française » a été oubliée en tête du document, le titre de Président de la République est consciencieusement barré et remplacé par le « Maréchal de France, chef de l’État français ».

Interrogés et frappés par la police, les hommes arrêtés sont conduits à la prison Saint-Michel. Angèle Del Rio a été placée dans le quartier des femmes et partage sa cellule avec Battia Mittelman et son bébé de quelques mois.

L’affaire est jugée le 19 mars 1941 par le Tribunal militaire de Toulouse. Onze hommes et une femme, Angèle, comparaissent pour « infraction au décret du 26 septembre 1939 » (article 3 : Sont interdites la publication, la circulation, la distribution, la mise en vente, l’exposition aux regards du public et la détention en vue de la distribution, de l’offre, de la vente ou de l’exposition des écrits, périodiques ou non, des dessins et, d’une façon générale, de tout matériel de diffusion tendant à propager les mots d’ordre de la Troisième internationale ou des organismes qui s’y rattachent.)

Yves Bettini, 18 ans Archives départementales de la Haute-Garonne

Yves Bettini, 18 ans
Archives départementales de la Haute-Garonne

Yves Bettini est le plus lourdement condamné (2 ans de prison), les autres ont pu bénéficier de sursis. Angèle Del Rio est condamnée à 6 mois de prison avec sursis, Jean Bertrand, Robert Caussat, Marcel Clouet à 4 ans de prison avec sursis.

Angèle Del Rio, Maria et Pierre Bettini furent internés quelques jours après leur sortie de prison. Pierre mourra quelques mois plus tard des mauvaises conditions d’internement au camp du Récébédou. Yves Bettini fut incarcéré à la prison de Nîmes puis renvoyé vers l’Italie. Il parvient à s’évader du train pour rejoindre un maquis de l’Ain.

 

Marcel Clouet Bulletin municipal de Toulouce, 1944

Marcel Clouet
Bulletin municipal de Toulouce, 1944

Marcel Clouet, responsable des Jeunesses communistes, rejoint la résistance dans la région lyonnaise. Arrêté le 15 mai 1944 lors d’une  réunion clandestine à Caluire (Rhône). Emprisonné à Montluc, torturé, il est extrait de sa cellule le 16 juin 1944 et exécuté avec une trentaine d’autres détenus, dont l’historien Marc Bloch.

 

 

 


 

 

Texte: Elérika Leroy

Circuit « Haute-Garonne Résistante »

circuit citoyen
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Un circuit citoyen pour découvrir l’histoire de la Résistance haut-garonnaise dans les rues de Toulouse à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. 20 étapes dans Toulouse pour découvrir ou approfondir l’histoire du combat clandestin et citoyen.

Vendredi 14 septembre : départ à 17h du Monument aux morts, allées François Verdier

Samedi 15 et dimanche 16 septembre : rendez-vous à 16h, devant l’hôtel « Crown Plaza », 7 place du Capitole.

Inscription par mail : lescheminsdelarepublique@cd31.fr

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